A ce stade de ma recherche en partant du corps comme signe, et pour recentrer mon projet, j'ai découvert que ce le corps n'est que mon moyen d'expression, ce qui revient dans ma façon de le traiter c'est de figer des mouvements au stade ou il y a perte d'équilibre ou danger pour soi.
Ce moment ou, a cause d'une situation particulière, nous sommes à deux doigt de basculer, de changer d'état. Ca peut etre mentale ou physique, sombrer dans la folie, ou tomber dans l'escalier, déprimer où rater une accrobatie. Il me semble que dans ces instants là, tout est possible, on peut imaginer plusieurs scénarios, le rétablissement, ou la perte de controle. Mais tout ce passe dans ce moment là. Dans la confusion de ce moment j'ai l'impression que nous somme encore plus présent, mobilisés, toute notre energie rassemblée pour éviter la chute.
2 issues sont possibles,
1, la lutte paye, ou la raison l'emporte et notre équilibre se rétablit. Nous réaffirmons notre présence. Toujours là. A nouveau maître de nous même. L'état d'urgence et la lutte sont terminés, la présence se fait moins "militante" Il n'y a plus besoin de se mobiliser pour persister, on est encore là et c'est normal finalement.
2 : on abandonne, la réaction est trop tardive, ou pas assez puissante, on échoue a reprendre la main.on cede et on devient autre chose :
un corps inerte, ou abimé, qui sent son poid non maitrîsé l'attirer vers le sol.
Les larmes qui se faisaient sentir arrivent d'un coup.
l'angoisse nous envahit.
la folie commence a se manifester.
bref peut importe la situation nous sombrons dans ce que nous voulions eviter.
les issus sont peut être moins importantes que l'instant qui va les determiner.
Car il est violent, il y a une urgence, une panique qui nous fait nous rendre compte soudainement de la précarité de notre état.
Un accident survient et il remet en question notre stabilité. Il y a rupture dans le flux de notre état.
Peut être si nous pouvions entendre ce qui se passe a ce moment la à l'interieur de nous, entendrions nous un brouhaha. OU si nous étions un fil, il y aurait un noeud ?
Je délire un petit peu sur ces métaphores douteuses. Mais l'idée est là.
Qu'en pensez vous ?
Ce qui me parait interessant c'est que peut importe la situation, qu'elle soit mentale où physique, les deux sont mobilisés. Si je perd l'équilbre sur une poutre, l'esprit, comme le corps vont se concentrer. où lorsque je sens des larmes venir, ma gorge va se serrer,se crisper pour les retenir, et l'esprit tenter en urgence de relativiser où de s'évader, se raccrocher au souvenir d'un état serein.
Ca doit être pour ca parce que nous luttons de tout notre ensemble, que j'ai l'impression que se dégagent de cet "entre-deux" une présence plus puissante que dans le reste.
Je m'interroge est ce que l'idée, la création naît aussi dans des moments pareils à celui-là ? Ou nous nous plongeons en nous même pour persister ?
Je ne préte
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