lundi 23 novembre 2009

Canguilhem

Canguilhem et les normes.


Canguilhem philosophe francais né en 1904, qui a développé sur la philosophie de la vie tournant autour du concept de norme.

Pour lui l’analyse philosophique de la vie renvoit à l’idée de norme qui elle meme renvoi à l’idée de la vie. les deux terme du «problème» sont indiscosiable.

En analysant le fonctionnement de l’organisme à l’état normal, et à l’état pathologique C. établit que le fonctionnement déreglé, n’est pas un cas dérivé dont la vérité serait le cas normal.

Car le pathologique n’est pas sans norme, mais est régit par une nouvelle configuration de l’organisme, une adaptation aux perturbations extérieures.

Il y aurai recréation de norme.


La norme :

C. définit la norme comme le résultat qui confère «une valeur à quelque objet/evenement/acte dans leur rapport à quelque fin implicite ou explicite.»

L’objet/evenemt/acte préexiste donc à la norme.

cependant la vie est d’abbord anormale car l’absence de normalité justifie la création de norme. Si la vie eu été d’emblée normal, on n’urait rien eu a normaliser.

La norme suppose scission entre la visée ( ce qui devrait être) et le donné ( ce qui est)


C. en conclut donc « L’anormal logiquement second est essentiellement premier»

«La primauté de l’anormal , sucitant la conscience d’un manque, réclame une correction»

d’ou norme comme sorte de correction/rectification/assimilation.


Dans «essai sur quelque problème concernant le normal et le pathologique.»

Il analyse d’autres reflexion sur la question ( A Comte,C Bernard etc.) médecins ou scientifiques, qui s’interessent au rapport santé/maladie.

A la différence des théoriciens qu’il analyse, Canguilhem pense que la santé est un concept vulgaire, non philosophique car appartenant à l’experience vécu du malade. La bonne santé c’est quand le rapport au corps est vécu sur le mode d’une évidence non questionnée» «La santé va de soi, la maladie introduit un soupcon»

C’est le rapport à la vie perçu come déficient par le malade qui va relier l’idée de maladie à celui de santé.

C. s’oppose au théories positivistes comme celle d’Auguste Comte qui considère la maladie comme une experience permettant de rendre évident, de grossir les lois du normal, theorie medicale et biologique qui font abstraction du malade.

«La maladie n’est plus objet d’angoisse pour l’homme sain, elle est devenue objet d’étude pour le théoricien de la santé»

La maladie est alors relégué à une sous valeur qui informe sur le normal plutot qu’une valeur autonome négative faisant apparaitre la négativité de la vie. Il n’y aurait pas de distinction alors entre pathologique et normal puisque l’un ne serait qu’une variation de l’autre. Pas de surgissement de phénomène nouveau mais confirmation par le pathologique de la posture initiale ( normale) C. dénonce le sens réducteur de l’experience de la maladie comme seul transfert qui annule alors la différence qualitative entre les deux concept de normal et pathologique pour lui cette idée aboutit sur 2 points : le pathologique serait une sorte de néonormal, mais le normal lui même n’est que prépathologique. Donc aucune definition ne peut être donnée, les concepts restent vides, le normal devient une abstraction qui ne renvoit à aucune réalité biologique. Il démontre que l’analyse du normal par A Comte sort du champ scientifique et est guidée par une idée sociale du normal. Le concept de normal vaut comme, concept esthetique et moral , il exprime un équilibre possible entre les influences de la nature et celles de l’organisme. En niant le pathologique comme concept autonome, Comte fait appartaitre un précepte social, d’inspiration utilitaire, selon lequel il n’y a pas de desordre réel, mais d’ordre ignoré.


En faisant l’historique du problème, C. dévoile le refoulement d’une valeur jugée négative, de l’experience vécue qu’est la maladie. Une histoire scientifique s’etant construite dans une sorte de déni de cette valeur.

Canguilhem explique ce déni pour des raisons idéologiques ( idéologies comme la somme des impensés théoriques qui structures les discours scientifiques.

Il y aurait selon lui 2 «courants» idéologiques dominant le monde scientifique :

1 : l’ensemble des discours que «les savants engendrent... pour thematiser leur méthodes de reherche et de mise en rapport avec l’objet»

2 : l’idéologie scientifique liée à l’ambition d’occuper une place «dans l’espace de la connaissance»

c’est selon lui la 2eme idéologie qui engendre le refus le cette valeur négative du pathologique. De ce point de vue toute’identification du normal et du pathologique doit englober une études des différentes idéologies externes (culturelles) qui la sous entendent. «La norme scientifique devient la norme des scientifiques, déterminée à partir des progrès qu’elle rend possible dans la société. Ainsi la science médicale est elle dénaturée par les jugements gnréraux des scientifiques sur le role de la science dans la société, sur la nécessité de lutter contre toute forme de désordre ( pas seulement pathologique) au nom d’un retour nécessaire à l’équilibre (individuel, social...)»


C. montre comment la norme scientifique construite au 19e siecle se determine comme norme sociale à partir d’un primat de l’ordre sur le désordre. La philosophie de la médecine devient une philosophie de l’ordre, et de ce fait, l’identification du normal et du pathologique, garantit, le primat du normal sur le pathologique.


Je m’arrete la dans la retranscription de la prise de note sur texte. Ce qui m’interesse la dedans, c’est la façon dont à travers une analyse tres ciblé, clinique, basée sur la science, tres précise, C. arrive à mettre en évidence une idée qui englobe toute la société. Celle de la valeur positive de la vie, et d’une sorte de postulat deterministe qui annule le changement, interdit toute idée de "création d’imprévisible réalité", puisque les termes sont identiques ( si normal renvoit a pathologique et inversement) C’est l’idée qu’il y a impérativement conservation et que l’odre ne peut être affecté par les changements. Une sorte de gravité de l’ordre.

Comme si imaginer de désordre est tellement contraire a notre nature, comment alors imaginer l’emmergence d’un phénomène négatif. L’ordre c’est la sécurité pour des êtres précaires comme nous. Il nous faut l’assurance d’une fin heureuse. Obstacle dans l’acte 2 mais retour au calme dans l’acte 3.



J’arrive au point où de plus en plus interessée par mon sujet il m’échappe en même temps que je l’approche.

Entre équilibre, norme, symétrie, harmonie et surtout tout leurs inverses. Qu’est ce que je traite.

Mon idée précédente d’arriver à comprendre pourquoi, le rétalissement plutot que la chute parfois, me parait une question à laquelle je ne peux pas poser de réponse.

Il est clair que nous voulons le rétalissement, nous voulons la normalité. Et la fatalité de ce retour au normal nous est naturelle. Comment penser un monde ou toute normalité ferait défaut ? Je ne sais plus exactement qui, mais il me semble que c’est ce cher vieux Kant, qui disait qu’on ne pouvais imaginer un monde entierement dans le chaos.

Peut etre que le desordre total qui mènerait à l’absurdité peut être pensé seulement par l’imagination ?

Ca serait donc la ma partition. Si aucun changement ne peut affecté l’ordre. si tout est ordre, même le désordre. Alors la seule façon de sortir de ce quadrillage de regles qui régissent tout les phénomène de la vie, c’est d’en inventer une autre. être libre, dans le chaos d’un espace plastique, ou il suffit de tourner la tete pour retrouver l’ordre des choses. Est ce que l’art c’est ça ? L’espace dédié au désordre ? l’espace dédié à l’inverse de mes mots clé ?

Il a été montrer que les proportions des corps appartiennent au même systeme d’harmonie qu’on reprit les architectes, et les peintres. Nous reproduisons automatiquement la symétrie, et l’équilibre. Nous serions même attiré par des gens qui complêteraient nos déficiences immunitaires où génétique pour faire un nouvel être plus fort. C’est vrai, que comme on dit la nature est bien faite. Trop bien faites.


S’il était possible de s’affranchir de la nature et d’inventer un monde ou la nature serait pas bien faîtes, c’est ce que j’aimerais que mon diplome soit. Un projet ou les lois de la nature s’éffacent devant celles de l’imaginaire.

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