vendredi 29 janvier 2010

mise en page script


Pour revenir sur un projet d'édition ( et parce que j'arrive pas a mettre mes laborieux essais vidéo sur le blog) voila mes recherches typo pour la mise en page de la premiere séquence du film darjeling limited ( en vue de déclinaison sur d'autre films donc pas de signification particuliere pour le choix de ce film en dehors du fait qu'il y a i beaucoup d'action et dc de mouvement de caméra dans cette première séquence)
le principe étant de jouer sur des captures du film, des peintures ou/et dessins et typo. la typo étant formée par l'espace entre les lettres. donc autant de formes qu'il y a de combinaisons possibles. Le principe du livret sera de creer un principe de lecture qui rapelle l'idée de visionnage, visionner un livre ou lire un film si on veut. typo et image se mélant se recouvrant et se dévoilant l'un l'autre de sorte que les éléments soient inséparables, et que chaque forme ai besoin de la précédente et de la suivante pour etre comprise.
le script que j'ai trouvé étant en anglais, je l'ai gardé ainsi. histoire de continuer a manipuler des "matériaux brut" et d'intervenir que dans leur présentation.

(ne pas tenir compte des couleurs, la typo a évoluer depuis. mais l'idée c'est ca.
supperposition, fusion, combinaison de l'image : l'entre deux, incontournable. l'entre deux fondamental dans la communication. ( distance/ rapprochement, résonnance, transition, font comprendre le message. qu'ils soient entre deux lettre, deux images, graphiste et lecteur etc etc.)


mardi 12 janvier 2010

intro mémoire ?

Ma recherche porte sur le temps de l’entre deux au coeur d’une action. Le temps ou le corps est en train d’accomplir un mouvement. L’entre-deux se définit comme espace ou état intermédiaire entre deux choses. Il ne donc peut être identifié comme «entre-deux» qu’a postériori. C’est l’état imperceptible qui est la condition de la fluidité d’un mouvement. L’entre-deux représente ce qui le précède et le succède, et n’est jamais plus présent que lorsqu’il manque.
Ce temps flottant est en dehors du temps chronologique même s’il en est la condition. C’est la profondeur de l’instant : le temps de l’incertain, ou toutes les issues sont possibles encore. C’est pour moi, le moment ou les gestes des Hommes ne sont que des mouvements, le but n’apparait pas encore, les mouvements semblent gratuits, leur sens nous est insaisissables.
J’ai choisis d’articuler ma recherche sur le corps en mouvement, des corps témoins sur lesquels je cherche l’entre-deux où la gratuité temporaire du geste nous rend visible la grace d’une image qui se transforme.
C’est pour cela que je me suis orienté vers l’image cinématographique. En pensant le cinéma non pas comme moyen narratif, mais comme moyen de représentation d’une image qui mute. La technique cinématographique en elle même est un entre deux. Les images qui la composent, retranscrivent la réalité mais elles transgressent celle ci en même temps qu’elle crée l’illusion du mouvement. En tant que graphiste, mes experimentations extraites de séquence cinématographique reviendront sur les conditions mouvement cinématographique : l’intervalle entre des images fixes, puisque finalement le cinéma c’est de l’animation image par image. Les images prennent leur sens en relation avec un avant et un après. Chacune est la condition invisible de l’impression de continuité de la séquence. Mais une fois encore l’entre deux continu de nous échapper, c’est l’image et sa durée. C’est en quelque chose l’image 3, intervalle de temps qui lie la 1 et la 2 dans notre perception.

Comment alors, rendre visible l’entre deux avec des moyens graphiques, si la séquence le noit et l’immobilité l’annule ?